SIMOND Philibert
(1755-1794). vicaire en Savoie (il y était né à Rumilly), après des études
à Paris, il répand dans cette province, alors possession la maison de Piémont-Sardaigne, les
idées nouvelles. Considéré comme un redoutable agiteur, il doit s'enfuire à Genève
puis à Strasbourg en 1790. Il y devient vicaire de l'évêque constitutionnel et membre du club
des Jacobins. Il réclamait la destitution du maire Dietrich. Lassées par ses excès oratoires
les autorités l'invitèrent à quitter Stasbourg mais il vint se plaindre aux Jacobins de Paris.
Du coup le conseil général de la commune de Strasbourg fut suspendu. Simond y fit un retour triomphal
et fut élu par le Bas-Rhin à la Convention. Après l'annexion de la Savoie, il fut envoyé
avec Hérault de Séchelles et Jagot dans cette province pour y organiser de département du
Mont-Blanc. Il remplit une nouvelle mission à l'armée des Alpes à la suite de l'invasion de
sa province par lles troupes piémontaise. Lié à Hérault de Séchelles, il fut
compromis par cette liaison et arrêté. Englobé dans la conspiration des prisons, il fut condamné
à mort et guillotiné le 13 avril 1794, en même temps que Chaumette, Gobel, la veuve d'Hébert
et Lucie Desmoulins.
® Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799 édition
Bouquins
22/04/2002
photo de la recopie de l'évéché © D.Lemoine
http://dan.lemoine.free.fr/genea/guillotine/guillotineindex.htm
http://dan.lemoine.free.fr
mise a jour le 11/12/2003