SARTINE ANTOINE DE

(1729-1801)
Né à Barcelone, conseiller au Châtelet, maître des requêtes, Sartine remplace Bertin comme lieutenant général de police à Paris en 1759. Il exerce ses fonctions avec justice, humanité, fermeté et vigilance, et il a l’estime générale. Ses services sont les mieux renseignés d’Europe. Il est nommé conseiller d’État en 1767, en reconnaissance de sa bonne administration. À Paris, on lui doit la construction de la Halle au blé, l’éclairage par réverbères, la fondation d’une école gratuite de dessin pour les ouvriers des métiers d’art. Appelé au ministère de la Marine en 1774, dans une période critique, il sait réagir contre l’esprit d’insubordination, confie les ports et arsenaux au chevalier de Fleurieu. Les difficultés financières rencontrées pendant la guerre d’Amérique l’opposent à Necker, qui le fait disgracier en 1780 pour nommer le marquis de Castries. Menacé au début de la Révolution, Sartine se retire en Espagne et meurt à Tarragone. Son fils, ancien maître des requêtes, est exécuté avec sa famille en 1794.

© CD-Universalis 5

 

 

 
Louis, Barthélémy Davasse de Saint Amarand, officier de cavalerie au Royal Navarre,
le 5 Septembre 1771 à Besançon, union avec Jeanne Françoise Louise Dexmier d'Archiac de Saint Simon
 
Ce couple a eu deux enfants :
- Amélie Louise Charlotte née à Paris paroisse St Eustache le 18 juillet 1773, mariée avec Charles Marie Antoine de Sartine probablement à Rouen.
- Louis né à Paris paroisse St Eustache le 26 juillet 1777. 
Les deux enfants, le gendre et la mère ont été guillotinés le 29 Prairial an II place du Trône renversé, et reposent au Cimetière de Picpus à Paris. 
 
© G. Davasse