HOCHE Lazare

Né à Montreuil le 24 juin 1768, mort à Wetzlar le 19 septembre 1797


Lazare HOCH
a participé aux journées d'octobre 1789 pour conduire le roi et sa famille aux Tuileries. Proche de Marat
* et des patriotes les plus radicaux, il est en 1793, à vingt-cinq ans, général de l'Armée de Moselle. Le 26 décembre 1793, il bat les Autrichiens à Geisberg, près de Wissembourg et empêche l'invasion de l'Alsace. Mais il se heurte à son collègue Pichegru et aux amis de Robespierre*. Destitué et emprisonné au printemps de 1794, il est libéré en Thermidor après la chute de Robespierre.

En 1795 il est placé à la tête des armées de l'Ouest. En juin, il écrase le débarquement des émigrés de Quiberon*, tout en tenant les chouans de Bretagne en respect. Au sud de la Loire, il parvient à rétablir l'ordre en mettant un terme à la répression féroce et en séparant les paysans révoltés de leurs chefs nobles. Aux premiers il accorde l'amnistie et la liberté du culte ; Aux seconds il mène une lutte impitoyable qui aboutit à la soumission ou à la capture des derniers chefs.

En 1797, le directoire lui confie le commandement de l'armée de Sambre-et-Meuse, avec laquelle il remporte la victoire de Neuwied, le 18 avril 1797. Les portes de l'Allemagne lui sont ouvertes, mais les préliminaires de paix de Leoben, conclues par Buonaparté, brisent son élan. Il soutient Buonaparté au moment du coup d'État de Fructidor qui chasse les éléments royalistes du Directoire. Hoche meurt subitement de tuberculose la même année, alors que commençait sa rivalité avec l'arriviste corse sans scrupule.